Sur instructions du Chef de la diplomatie guinéenne Dr Morissanda Kouyaté, l’Ambassadeur S.E Aliou Barry est à Rome pour les obsèques du pape François
D
ans le cadre des obsèques du pape François, la République de Guinée, fidèle à ses principes de laïcité, de respect des diversités religieuses et d’engagement diplomatique, a dépêché un émissaire de haut rang pour représenter officiellement la Nation.
Sur instruction expresse du Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté, Son Excellence Monsieur Aliou Barry, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Guinée en République fédérale d’Allemagne, a été chargé de représenter la Guinée aux cérémonies à Rome, au nom de Son Excellence le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, Chef de l’État, Président de la République.
Au-delà de rendre un hommage solennel au pape défunt, l’Ambassadeur S.E Aliou Barry a également pour mission de suivre de près l’évolution des événements autour du prochain conclave, alors que le cardinal Robert Sarah, éminent fils de la Guinée, voit son nom émerger avec force parmi les prétendants sérieux au Saint-Siège.
Chargé d’exprimer les condoléances officielles de la République de Guinée suite au décès du pape François, Son Excellence Aliou Barry accompagne également avec une vigilance soutenue le processus qui pourrait voir l’élection du premier pape noir, originaire d’Afrique. Ce geste hautement symbolique traduit la volonté des plus hautes autorités guinéennes de témoigner leur appui discret mais significatif à ce tournant potentiel de l’histoire de l’Église universelle.
La présence de l’ambassadeur S.E Aliou Barry aux côtés de hautes personnalités européennes, dont Mme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, illustre la place croissante que la diplomatie guinéenne entend occuper sur la scène internationale, notamment dans les événements majeurs portant une dimension historique et spirituelle mondiale.
Bien que majoritairement musulmane, la Guinée reste un État laïc fondé sur la coexistence harmonieuse des religions, un principe qu’elle entend mettre en avant à travers cette démarche. L’engagement du gouvernement guinéen à encourager la diversité religieuse et la reconnaissance de ses éminents ressortissants trouve ainsi une expression particulièrement forte en ces jours déterminants à Rome.
L’histoire est en marche. Tandis que les regards du monde convergent vers le conclave, la République de Guinée, par l’entremise de son ambassadeur, demeure mobilisée, honorant la mémoire du pape François et saluant avec espoir l’éventuelle élection de l’un des siens à la plus haute responsabilité spirituelle de l’Église catholique.
