Procès de Dr. David Makongo : Audience reportée au 17 mars 2025 à Conakry

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onakry, 20 janvier 2025 – L’affaire opposant le ministère public à David Makongo, Wang Yong Kai, Zhou Wenkai, Chen Xue Zhong et Tian Zhao Qianng a de nouveau été évoquée ce lundi devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) à Conakry.

Parmi les cinq prévenus, seul David Makongo, opérateur économique bien connu en Guinée, était présent à l’audience. Interpellé à la barre, il a assisté à une nouvelle demande du ministère public, qui a sollicité un ultime renvoi pour permettre la comparution des autres coaccusés, absents de l’audience.

Face à cette requête, aucune opposition n’a été formulée par les avocats des parties concernées. Après délibération, la CRIEF a accédé à la demande et a fixé la prochaine audience au 17 mars 2025, en insistant sur la nécessité de garantir la présence de tous les prévenus pour le bon déroulement du procès.

Un dossier complexe et international
Ce procès, qui retient l’attention de l’opinion publique guinéenne, met en lumière des accusations graves d’infractions économiques et financières impliquant à la fois des acteurs nationaux et des figures étrangères. Les chefs d’accusation précis n’ont pas encore été totalement détaillés en audience publique, mais l’ampleur de l’affaire laisse entrevoir des enjeux significatifs pour la lutte contre la criminalité économique en Guinée.

Pour David Makongo, ce renvoi représente à la fois une opportunité pour peaufiner sa défense et une épreuve supplémentaire dans un procès qui s’annonce long et complexe. Le ministère public, quant à lui, semble déterminé à s’assurer de la comparution de tous les accusés, condition essentielle pour une avancée substantielle des débats.

Une lutte renforcée contre les infractions économiques

Dans un contexte où la Guinée intensifie ses efforts pour combattre les détournements de fonds et les pratiques illégales dans le domaine économique, l’affaire Makongo est perçue comme un test de la détermination des autorités judiciaires. La CRIEF, instituée pour juger les dossiers relatifs à la corruption et aux malversations financières, est sous les projecteurs, avec des attentes élevées de la part de la population.

Le rendez-vous du 17 mars 2025 s’annonce crucial pour le déroulement de ce procès, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les infractions économiques en Guinée. Les observateurs attendent désormais de voir si tous les accusés répondront présents à cette nouvelle convocation, afin de permettre une avancée significative dans la quête de vérité et de justice.

À suivre.

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