Contestations d’Hébergement à la CAN 2024 : La Guinée et Deux Autres Nations Bousculent les Normes de la Côte d’Ivoire et Sollicite des Adaptations

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quelques mois du coup d’envoi tant attendu de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire, des dissensions sur le front de l’hébergement ont émergé, impliquant trois pays majeurs du continent. Le Maroc, l’Algérie et la Guinée ont manifesté leur désaccord quant à l’organisation prévue pour le logement des équipes au sein de la cité CAN.

Conformément au programme établi, les délégations de ces trois nations devaient résider dans la cité CAN, une pratique courante lors de telles compétitions. Cependant, à la surprise générale, ces équipes nationales ont décidé de suivre des voies alternatives.

Le Maroc, tout d’abord, aurait décliné l’opportunité d’être hébergé à la cité CAN de San Pedro. Préférant plutôt opter pour un hôtel détenu par un compatriote marocain à San Pedro, les joueurs ont choisi de couvrir eux-mêmes les frais de leur hébergement. La décision semble découler du désir de l’équipe marocaine de s’isoler davantage, considérant que les cités CAN sont traditionnellement partagées entre deux équipes concurrentes.

De manière similaire, l’Algérie aurait suivi une approche parallèle concernant la Cité CAN de Bouaké. Les joueurs ont exprimé leur préférence pour un autre hôtel proche du stade, justifiant cette décision par le besoin de maintenir une distance stratégique avec leurs adversaires.

Quant à la Guinée, initialement affectée à l’hôtel parlementaire de Yamoussoukro, l’équipe aurait jugé cet établissement excessivement spacieux pour ses besoins. En conséquence, elle aurait entrepris des recherches pour trouver un autre hôtel mieux adapté à ses besoins spécifiques en matière de logement.

Ces choix inhabituels quant à l’hébergement des équipes nationales suscitent des interrogations quant aux motivations sous-jacentes. Les raisons avancées par les sélections marocaine, algérienne et guinéenne révèlent un souci de personnalisation et d’isolement, déviant ainsi des conventions habituelles des compétitions internationales. Ces décisions, bien que relevant du libre choix des équipes, ajoutent une dimension intrigante aux préparatifs de la CAN 2023, laissant planer une aura de mystère sur les stratégies adoptées par ces nations en quête du titre continental.

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