L’Holocauste du Congo Avec plus de 10 millions de morts: Les Grandes Entreprises Occidentales au Cœur du Chaos

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epuis près de trois décennies, la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d’une tragédie humaine sans précédent, orchestrée en grande partie par les intérêts voraces de grandes entreprises occidentales. Avec plus de 10 millions de morts, au moins 500 000 femmes violées, des enfants martyrisés et torturés, le conflit en cours dans cette région représente l’un des pires crimes contre l’humanité depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les chiffres glaçants révèlent une réalité insoutenable, mettant en lumière des actes criminels d’une brutalité inimaginable. Entre avril et juillet 1994, l’est du Congo-Zaïre a été le théâtre d’un afflux de réfugiés rwandais. Si de nombreux observateurs ont initialement cru à une conséquence directe du génocide rwandais, la réalité, dévoilée par le politologue Charles Onana, révèle un plan d’invasion visant à prendre le contrôle des ressources minières de l’est du Congo-Zaïre, entraînant l’extermination massive de populations.

L’implication directe des grandes entreprises occidentales dans ce chaos est indéniable. Charles Onana, s’appuyant sur des archives de la Maison Blanche, des documents du Pentagone, ainsi que sur des rapports de l’ONU et de l’Union européenne, dénonce les auteurs de ces actes criminels et les bénéficiaires de ce pillage en bande organisée. Les richesses naturelles du Congo, comprenant des minéraux précieux tels que l’or, le coltan et les diamants, ont attiré l’avidité de ces entreprises, alimentant ainsi le cycle destructeur de violence et d’instabilité.

Malheureusement, la communauté internationale semble avoir choisi l’indifférence face à cette situation insoutenable qui perdure depuis 28 ans. Un rapport de plus de 600 pages publié par les Nations unies en 2010, intitulé « Mapping », détaille des meurtres de masse et autres crimes contre l’humanité commis entre 1993 et 2003 en RDC. Cependant, ce rapport, dénoncent des membres de la société civile congolaise, des ONG telles que Human Rights Watch et Amnesty International, ainsi que le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, repose dans un tiroir, ignorant ainsi les appels à mettre fin à l’impunité.

Les cadavres de cette guerre sanguinaire, motivée par le pillage des immenses richesses de l’ex-Zaïre, se comptent par centaines de milliers, voire en millions de manière indirecte. Les exécutants et les lieux des atrocités sont précisément identifiés dans le rapport « Mapping », mais l’impunité persistante et l’ignorance des recommandations de ce rapport laissent présager une continuation des massacres des Congolais.

Le Dr. Mukwege, connu mondialement pour son travail en réparation physique et psychologique des femmes victimes de viols comme arme de guerre, met en garde : « Tant que l’impunité perdurera et que les recommandations du rapport Mapping seront ignorées, les massacres des Congolais continueront. » Ainsi, la RDC reste piégée dans un cycle de violence implacable, tandis que les grandes entreprises occidentales continuent de prospérer au détriment du peuple congolais.