Procès Orange Money, RICHSVIP et Catherine Doré : renvoi au 3 février 2025

C
e lundi 27 janvier 2025, la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a examiné le dossier impliquant la société Orange Money, la plateforme RICHSVIP et Mme Catherine Doré, poursuivis pour des faits présumés d’abus de confiance et d’escroquerie. Cette affaire, portée par un collectif de victimes représenté par Oua 1 Bilivogui, n’a pas encore connu de dénouement, car les débats prévus devant la chambre de jugement n’ont pas pu commencer.
Un report demandé par la défense
À la barre, le responsable juridique d’Orange Money était présent pour répondre aux accusations. Cependant, l’avocat de la société a sollicité un renvoi du procès, expliquant qu’il avait besoin de plus de temps pour prendre connaissance du dossier et préparer une défense solide pour sa cliente. La Cour a accédé à cette requête et a fixé la reprise de l’audience au 3 février 2025.
Cette nouvelle date sera déterminante, car elle marquera l’ouverture des débats ainsi que la comparution attendue des principaux acteurs de cette affaire : les détenteurs des codes marchands, Mme Catherine Doré, et la plateforme RICHSVIP.
Des accusations graves
Les faits reprochés à Orange Money et ses coaccusés relèvent d’accusations graves : abus de confiance et escroquerie, des infractions prévues et punies par les articles 403 et 428 du Code pénal. Si les charges sont confirmées, elles pourraient entraîner des sanctions lourdes pour les accusés, à la fois sur le plan pénal et financier.

Une affaire qui suscite de l’attention
Cette affaire retient l’attention de l’opinion publique en raison de la notoriété d’Orange Money, acteur clé des services financiers numériques, et de l’implication de RICHSVIP, une plateforme controversée. Les plaignants, regroupés en association, accusent ces entités de pratiques frauduleuses ayant entraîné des préjudices financiers importants.
Le rendez-vous du 3 février sera crucial pour faire la lumière sur les faits et établir les responsabilités dans cette affaire qui met en exergue les défis liés à la régulation des plateformes numériques et des services financiers en Afrique.